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Trottinettes électriques et Cie pour la micro-mobilité
5 min de lecture

Trottinettes électriques et Cie pour la micro-mobilité

La mobilité du futur est là : sur la route, il est de plus en plus courant de voir passer des trottinettes électriques, un e bike ou un gyroroue. E-mobilité rime désormais avec micro-mobilité. Mais quel engin choisir ? Voici 6 concepts populaires.

Le 18 juillet 2019

L’avenir sera électrique : après avoir roulé dans une voiture électrique (➜ Hybride rechargeable et autres voitures électriques), personne ne veut plus renoncer aux sensations exceptionnelles que permettent des accélérations puissantes dans un calme olympien. Ni à la bonne conscience en matière d’environnement. Les véhicules électriques d’appoint comme les trottinettes électriques ou les vélos à assistance électrique présentent les mêmes avantages et le nombre de leurs utilisateurs grandit à une vitesse effrénée. Ainsi, rien qu’en France, 338 000 vélos à assistance électrique ont été écoulés en 2018, une hausse de 21% par rapport à l’année précédente. Et cet engouement pour l’e bike ne faiblit pas.

Désormais, divers petits dispositifs électriques destinés à la mobilité urbaine (appelés PLEV pour « Personal Light Electric Vehicles » ou « Véhicules électriques personnels légers ») arrivent sur le marché. Des trottinettes électriques au monocycle en passant par le skateboard électrique, nombre d’entre eux sont une solution intéressante pour parcourir le dernier kilomètre (➜ Les principaux concepts de « mobilité partagée »), c’est-à-dire pour effectuer généralement de courts trajets dans les centres urbains, par exemple entre le Park&Ride et son bureau en ville ou pour se rendre de la gare à l’hôtel. Leur point commun à tous ? Un plaisir d’utilisation non négligeable, même dans le trafic.

Mais quel véhicule électrique choisir pour quelle occasion ? Quels sont les avantages et les inconvénients des différents PLEV ? Nous vous présentons les six concepts les plus importants et leurs domaines d’utilisation respectifs.

En un clic vers les 6 concepts de micro-mobilité :

Trottinette électrique

le dernier kilomètre comme une fusée
Illustration trottinettes électriques micro-mobilité scooter électrique trottinettes

Saisir le guidon d’une trottinette, un plaisir ? Des millions d’enfants dans le monde répondent chaque jour à cette question sans la moindre hésitation : ouiiii ! Dès l’âge de trois ans, ils s’emparent de la version moderne de la bonne vieille trottinette pour devenir bientôt des as du slalom et de la vitesse. Les adultes ne peuvent qu’en prendre de la graine. Car équipées d’un moteur électrique, les trottinettes deviennent un moyen de transport idéal dans les villes où la circulation est de plus en plus entravée par des embouteillages. Sans parler des transports publics bondés.

L’atout des trottinettes électriques ou des scooters électriques est leur grande simplicité d’utilisation. Un jeu d’enfant, en quelque sorte ! Une fois dessus, il suffit de mettre les gaz (électriques) au moyen d’une molette pivotante située sur le guidon et de diriger l’engin. Généralement, les chutes sont sans gravité, la hauteur étant minime. Les freins se commandent en principe aussi depuis le guidon et sont souvent soutenus par un frein sur la roue arrière que l’utilisateur actionne avec le pied. Conseil : plus les pneus sont volumineux et plus le confort et la sécurité sont élevés.

Les trottinettes électriques ne consomment que du courant et il n’est en principe pas prévu que l’utilisateur contribue physiquement, comme dans le cas des vélos à assistance électrique. L’autonomie d’un scooter électrique dépend ainsi presque exclusivement de la capacité de la batterie électronique. Suivant le modèle, elle permet de parcourir 10 à 50 kilomètres. Quant à la flexibilité au quotidien, elle est surtout fonction de deux facteurs : les dimensions et le poids du véhicule, qui peut aller d’environ 7 à plus de 20 kilogrammes. Un scooter électrique pliable peut s’avérer particulièrement pratique. Il se range aisément dans le coffre d’une voiture ou peut être transporté sans difficultés dans le tram ou le train.

La vitesse maximale n’est pas seulement dépendante de la technique, mais également de la législation spécifique qui varie d’un pays à l’autre. Dans la plupart des cas toutefois, une vitesse de 20 kilomètres à l'heure est une valeur réaliste. L’obligation de s’assurer ou de porter un casque ainsi que la définition des voies de circulation empruntables (trottoir, piste cyclable ou route ?) sont également des thématiques abordées différemment par les législations nationales.

Dans l’ensemble, les trottinettes électriques, qu’elles soient purement électriques ou actionnées également par la force du muscle de leurs utilisateurs, sont un complément très utile pour circuler au centre ville. Elles peuvent facilement remplacer un trajet à pied ou en métro. Et si vous hésitez encore à vous en servir, demandez à vos enfants ce qu’ils en pensent !

CONCLUSION :

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Hoverboard

de retour du futur
Illustration Hoverboard mobilité électrique

Marty McFly, le héros du film « Retour vers le futur », en possédait déjà un à la fin des années 1980 : le Hoverboard était alors un skateboard volant. Aujourd’hui, cet engin ressemble davantage à un Segway dans sa manière de fonctionner, malgré l’absence de guidon.

Sur un Hoverboard, l’utilisateur conduit également par déplacement du poids du corps, définissant ainsi l’intensité de la propulsion et la direction – ce qui s’avère nettement plus difficile qu’avec un Segway en raison de l’absence de guidon. De fait, le Hoverboard est aujourd’hui davantage un accessoire de loisirs qu’un moyen de transport. Les enfants l’adorent ! Plus agile que confortable, le Hoverboard doit aussi son manque d’attractivité à ses roues en caoutchouc dur.

La vitesse maximale du Hoverboard est d’approximativement 15 kilomètres à l'heure. Les modèles se différencient essentiellement par leur poids (environ 10 à 14 kilogrammes) et l’autonomie de leur batterie électronique (de 15 à 20 kilomètres).

Grâce à sa construction compacte et à son poids réduit, le Hoverboard peut très facilement être emporté dans d’autres moyens de transport. Son coût est un autre point positif. Les modèles les meilleur marché se vendent pour 200 euros déjà – une catégorie où seuls les scooters électriques peuvent représenter une concurrence solide.

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E bike

bien au-delà du dernier kilomètre
Illustration e bike mobilité du futur vélo à assistance électrique

Il est venu pour rester : le vélo à assistance électrique est désormais bien établi dans le trafic urbain. Les pedelecs sont particulièrement populaires : dans leur cas, le moteur électrique assiste le cycliste, qui doit faire sa part en pédalant.

Avantage à l’e bike : toute personne capable d’utiliser un vélo saura aussi se débrouiller avec un vélo à assistance électrique. Même si l’impulsion électrique au démarrage et des vitesses souvent plus élevées qu’avec un vélo normal exigent de maîtriser parfaitement son deux-roues. La vitesse maximale est d’ailleurs fonction des législations nationales. De manière générale, 25 kilomètres à l'heure sont une valeur réaliste. Les modèles plus rapides sont d’ailleurs souvent traités comme des motocycles légers.

L’autonomie d’un e bike dépend de nombreux facteurs, mais en premier lieu de la capacité de la batterie électronique et du type d’utilisation. Ainsi, les pedelecs permettent à leur utilisateur de choisir l’intensité de l’assistance au pédalage fournie par le moteur. L’autonomie est généralement entre 50 et 100 kilomètres, soit bien au-delà du dernier kilomètre. Ce qui permet aussi d’utiliser son e bike pour des excursions à la campagne ou pour parcourir tout le chemin qui mène au bureau.

En raison de sa taille et de son poids (de 13 à 25 kilogrammes), le vélo à assistance électrique n’est pas facile à embarquer dans d’autres moyens de transport. Seuls les vélos pliables équipés d’un moteur électrique marquent des points dans ce domaine. Dans l’ensemble, un e bike n’est donc pas un complément aussi idéal à la voiture ou au métro qu’une trottinette électrique et a plutôt tendance à remplacer ces moyens de déplacement.

Les vélos à assistance électrique ont en revanche un certain potentiel pour faire des économies de carburant ou remplacer un abonnement onéreux des transports publics. Suivant le moteur dont ils sont équipés, ils coûtent cependant 500 à 2 000 euros de plus que les modèles conventionnels. En prime, puisqu’ils ne fonctionnent pas sans pédalage actif de l’utilisateur, les pedelecs donnent l’occasion à ce dernier de faire du sport pendant ses déplacements. L’assistance du moteur lui évite en revanche d’arriver en sueur au bureau ou au cinéma.

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Skateboard électrique

le défi
Illustration skateboard électrique dernier kilomètre mobilité électrique

Tout d’abord, il est bon de préciser qu’il ne faut pas être ado pour rouler sur un skate. En effet, l’arrivée du skateboard électrique a complètement bouleversé son domaine d’utilisation. D’accessoire sportif ou jouet pour les jeunes, il est devenu un véhicule agile permettant à tout un chacun de parcourir le dernier kilomètre.

Mais l’utilisation du skateboard électrique n’est pas aussi aisée que celle des trottinettes électriques. Le fait de devoir le diriger par déplacement du poids du corps et de freiner ou d’accélérer au moyen d’une télécommande demande un certain entraînement. Le confort d’utilisation est par ailleurs limité, en raison de sa construction : les roues du skate étant relativement petites, les vibrations et les chocs sont mal amortis.

La variabilité est en revanche un atout du skateboard électrique. Ainsi, équiper une planche traditionnelle d’un moteur électrique est un jeu d’enfant. Le remplacement des roues souples par des versions plus fermes également. L’autonomie varie suivant le modèle et l’utilisation mais permet en moyenne de parcourir 20 kilomètres. Une valeur parfaitement suffisante pour venir à bout du dernier kilomètre.

Comme pour tous les véhicules électriques, la fourchette des prix est large, de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros. Le point commun de tous les skateboards électriques est leur facilité d’utilisation. Ainsi, alterner entre la route et les transports en commun ne pose pas le moindre problème.

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Segway

facile à conduire, lourd à porter
Illustration gyropode électrique Segway dernier kilomètre

Se pencher vers l’avant pour démarrer : il ne faut que quelques secondes pour comprendre comment fonctionne un Segway. Ce gyropode électrique conserve l’équilibre grâce à des capteurs d’inclinaison. Quand l’utilisateur se penche vers la gauche, le Segway prend cette direction. Pour freiner, il suffit de s’incliner vers l’arrière. Simple comme bonjour !

Même si le Segway est très agile, ce qui lui permet par exemple de pivoter sur place, il pèse pas moins de 50 kilogrammes, ce qui limite fortement son domaine d’utilisation. L’emporter dans le train relève d’une mission presque impossible. Et ses dimensions généreuses rendent difficile son rangement dans un coin du garage.

L’autonomie du gyropode est de 30 kilomètres, soit plus que les courses habituellement effectuées en ville. Son prix se situe dans une fourchette allant de 400 à nettement plus de 2 000 euros. Voilà pourquoi le Segway est généralement loué et rarement acheté par des particuliers. On le retrouve ainsi fréquemment dans le domaine touristique, où il sert aux visites guidées. Par ailleurs, les lois nationales définissent rarement des règles précises sur l’utilisation du Segway. Dans le centre ville de Prague par exemple, son utilisation est strictement interdite. Cette solution ne peut donc pas être recommandée sans retenue pour parcourir le dernier kilomètre.

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Monocycle

rond, pratique, utile
Illustration monocycle électro-mobilité

Les utilisateurs de monocycle donnent l’impression de flotter au-dessus de la chaussée. Ce n’est pas un hasard, le monocycle électrique ne mesurant pas plus de 50 centimètres de haut. Les pieds posés sur des supports rabattables placés à droite et à gauche de l’axe de la roue, l’utilisateur dirige en principe son monocycle comme un Hoverboard, c’est-à-dire en déplaçant le poids du corps. L’exercice demande un peu de courage, notamment pour prendre les virages. Mais une fois que la technique est maîtrisée, le plaisir est entier.

Le monocycle doit aussi faire partie de la mobilité du futur dans les villes. Ses dimensions compactes le rendent particulièrement agile, et c’est là que réside son plus grand atout. Le monocycle électrique est plus petit et plus maniable que le scooter électrique ou que le vélo à assistance électrique. Il est donc prédestiné à être emporté dans les transports publics. Une poignée de transport fixe ou escamotable facilite les choses.

Comme dans tout véhicule électrique, la batterie électronique a une influence sur le poids du monocycle. Malgré sa taille réduite, ce dernier dépasse facilement les 10 kg. Son autonomie, elle, varie entre 25 et 40 kilomètres, ce qui suffit donc largement pour le dernier kilomètre. Ainsi, le monocycle électrique a tout ce qu’il faut pour participer à l’essor de la mobilité du futur. Côté coûts, il faut compter au moins 300 euros pour être de la partie. Bien sûr, des modèles nettement plus chers sont aussi proposés sur le marché.

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Trottinettes électriques et Cie : convivialité de série

L’autonomie de tous les petits véhicules électriques présentés ici suffit largement pour parcourir le dernier kilomètre. Leur rechargement est également d’une grande simplicité : soit la batterie électronique est amovible, comme dans le cas du vélo à assistance électrique ou de certaines trottinettes électriques. Soit les petits modèles comme le monocycle ou le skateboard électrique se branchent sans problème à une prise, vers laquelle ils peuvent être déplacés aisément. Les critères de différenciation essentiels sont les dimensions et le poids, qui déterminent l’aspect pratique dans l’usage quotidien.

Mais peu importe le choix que vous ferez en fin de compte : une composante sera toujours de la partie. Le plaisir est en effet inclus de série dans chacun des modèles présentés. Parfois plus, parfois moins, mais toujours assez pour faire des petits véhicules électriques une combinaison optimale entre solution de secours rapide pour le dernier kilomètre et plaisir d’utilisation. Et si d’aventure, les distances à parcourir devaient s’allonger, optez sans hésiter pour une voiture électrique (➜ Hybride rechargeable et autres voitures électriques). Vous pourrez ainsi miser sur la mobilité douce, dans le respect de l’environnement.

Illustrations : Holly Wales

ALL-NEW BMW E-BIKES.

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