QU’EST-CE QUE CE SON ?
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L’ascension de Steve McCurry vers la célébrité a commencé par un voyage en sac à dos à travers l’Inde, le Pakistan et l’Afghanistan, à une époque où les rouleaux de pellicule et les nuits sans fin dans une chambre noire faisaient partie de la routine de tout photographe digne de ce nom.
Grâce à l’aide d’un groupe de réfugiés afghans, Steve McCurry s’est frayé un chemin en Afghanistan en pleine période d’invasion russe en 1984. Étant sur place, il a mis en lumière la brutalité des envahisseurs et les souffrances endurées par les populations abandonnées dans la tourmente. L’une de ces photos, Afghan Girl, a fait la couverture de l’édition de juin 1985 de National Geographic, renforçant ainsi la réputation du photographe comme l’un des conteurs visuels les plus influents de notre époque.
Après quasiment quatre décennies d’une carrière véritablement emblématique, Steve McCurry poursuit sa passion des voyages. Cette fois, direction les Highlands en Écosse dans un état d’esprit serein, assuré et infatigable. Ce voyage est à mille lieues de ses tout premiers jours dans les camps de réfugiés afghans. Cependant, alors que nous nous asseyons face au photographe pour l’interviewer, il semble toujours y trouver un certain enthousiasme.
« Du sang écossais coule dans mes veines », révèle-t-il. « Cela me fascine d’imaginer la façon dont mes ancêtres vivaient ici, peut-être étaient-ils bergers ou fermiers ».
Steve McCurry a immortalisé les paysages en traversant ces plaines ouvertes et verdoyantes au bord de l’Atlantique Nord. Il était accompagné de sa BMW iX, un SAV conçu pour le confort et la performance, et un partenaire idéal pour se déplacer dans ces contrées reculées, où le vent et le climat (➜ À lire également : Traverser les Alpes avec des vélos de route et une BMW iX) font la loi.
« J’adore les montagnes écossaises », déclare le photographe lorsqu’il est interrogé sur ce qui l’a poussé à faire ce voyage. « Mais le caractère imprévisible de la météo et des conditions climatiques de cette région rend cette aventure encore plus excitante. Les paysages sont absolument spectaculaires ».
Je pense que le rôle du photographe est de nous faire voyager. De nous faire ressentir des émotions, que ce soit le rire, le bonheur, la tristesse ou la joie.
On pourrait penser qu’un relief comme celui-ci représente également un défi. Un photographe sait choisir le matériel et les équipements appropriés pour mener à bien de tels projets. Cependant, grâce à Steve McCurry, nous découvrons une approche agréable et détendue.
« Je n’emporte que le strict nécessaire quand je voyage », dit-il. « J’ai pris un imperméable, des gants, un bonnet, un trépied, des disques durs et une paire d’appareils photo Leica. En général, je travaille uniquement avec deux objectifs : un de 24-90 mm et un de 16-35 mm. Je travaille dans une petite focale et ce, depuis des années. Cela me permet de capturer tout ce que je vois ».
Et Steve McCurry a vraiment vu beaucoup de choses. Il a voyagé et travaillé sur tous les continents en passant par le Yémen, l’Éthiopie, le Bhoutan et l’Himalaya, qui représentent chacun l’un de ses endroits préférés.
À de nombreux égards, les collines venteuses et vallonnées d’Écosse se trouvent dans des zones très éloignées de la civilisation telle que la plupart d’entre nous la connaissons. Alors pourquoi l’Écosse ? Cet endroit renferme-t-il un secret susceptible d’attirer le maître photographe vers le nord ? La réponse est courte, mais puissante au sens le plus littéral du terme : les éoliennes.
« Je pense qu’en tant qu’être humain, nous devons réfléchir à des sources d’énergie alternatives (➜ À lire également : Le développement durable dans chaque voiture conçue par BMW), comme ces parcs éoliens », déclare-t-il à propos de ses sujets favoris du voyage : ces hautes tours solennelles blanches qui seront à jamais immortalisées dans les œuvres de Steve McCurry. « Certaines régions du monde, comme l’Écosse, présentent les conditions idéales pour leur installation, et j’étais très heureux de pouvoir me rendre dans l’un de ces parcs et de les photographier au cours de mon voyage ».
En fin de compte, l’utilisation d’énergies renouvelables revient à un jeu d’adaptation et consiste à ré-imaginer les connaissances que nous croyons détenir. L’adaptation a par ailleurs joué un rôle crucial tout au long de la carrière de Steve McCurry et lui a permis de s’épanouir en tant qu’individu et professionnel. Il en va de même en Écosse : la BMW iX ne représentait pas un simple moyen de transport pour Steve McCurry et son équipe, mais s’est également retrouvée au beau milieu des paysages qu’il photographiait. Un nouveau défi pour quelqu’un qui a surtout été célèbre pour avoir photographié des personnes et des lieux.
« Je voulais mettre à l’honneur la voiture au milieu de cet environnement sauvage et magnifique », affirme-t-il concernant son travail. « C’est vraiment un bel objet et j’ai pris beaucoup de plaisir à le photographier dans ce sublime paysage. Je pense que le rôle du photographe est de nous faire voyager. De nous faire ressentir des émotions, que ce soit le rire, le bonheur, la tristesse ou la joie... et à la vue des paysages, on doit avoir envie de s’y rendre immédiatement ». Il faut que le spectateur soit captivé ou bouleversé. Il faut que ça lui coupe le souffle ».
C’est sans doute cette capacité à nous couper le souffle en un instant qui rend Steve McCurry et ses photos si uniques. Y compris parmi les maîtres de la photographie, son nom résonne toujours de façon particulière et nous permet de reconnaître en un clin d’œil sa patte caractéristique et son sens de la fragilité et de la tragédie humaine. Cela n’est pas un hasard, même s’il ne l’admet qu’à contrecœur.
Lorsqu’on le pousse à évoquer en quelques mots sa propre réussite, il répond : « Je m’efforce de créer des images qui racontent une histoire universelle, à laquelle je pense que les gens sont sensibles car elles véhiculent une émotion ».
Le plus important, selon celui, c’est de faire preuve de ténacité, de persévérance et, surtout, de curiosité.
« Il faut aimer ce que l’on fait », insiste-t-il. « Cela nous demande, à terme, beaucoup de travail et de passion ».
Un périple vers l’une des régions les plus reculées et les plus venteuses d’Europe semble nécessiter aussi beaucoup de travail. Les routes peuvent s’avérer tortueuses et les conditions peuvent être impitoyables pour un être humain qui tente, seul, de se frayer un chemin jusqu’au sommet de la colline voisine tout en transportant un appareil photo et un trépied dans l’espoir de capturer l’instant parfait avec la lumière, les ombres, les éléments et le temps. Beaucoup n’y parviendraient pas dans de telles circonstances. C’est pourquoi il vaut mieux ne pas avoir trop d’attentes, explique Steve McCurry.
« J’essaie de rester ouvert aux imprévus et de ne pas trop anticiper. J’ai une connaissance basique de l’endroit où je me rends, mais je ne veux pas être déçu à cause d’idées préconçues sur le lieu que je vais visiter ».
Que se passe-t-il si, malgré tout, vous échouez ? Steve McCurry sait mieux que quiconque que, parfois, prendre une photo n’est simplement pas possible. Certains jours, les choses ne se passent pas comme prévu.
Quand des jours comme cela arrivent, que vous recherchiez à créer la prochaine couverture de magazine en marge de la société, que vous braviez les éléments pour installer avec soin votre matériel afin de capturer le moment magique que vous attendez depuis des heures, ou si, comme dans le cas présent, vous vous trouvez sur les collines venteuses écossaises au pied de géantes blanches, il vaut mieux garder à l’esprit qu’après tout, ce ne sont que des photos.
On peut donc se dire que la vérité humaine qui a fait le succès inégalé des œuvres photographiques de Steve McCurry au fil des ans réside dans tout autre chose. Il peut s’agir de quelque chose d’aussi simple que la joie du voyage lui-même et le bonheur que cela nous a procuré.
« J’ai passé mes moments les plus heureux en pleine nature, au beau milieu d’un environnement sauvage. Rien que le fait de m’y retrouver seul, d’entendre les sons et de regarder autour de moi. De se sentir reconnaissant d’être en vie et de profiter de ce monde incroyable qui nous entoure », raconte-t-il. « Il n’existe rien de mieux que cette sensation ».
Le photographe Steve McCurry s’est rendu dans une poignée de destinations triées sur le volet en Écosse, en compagnie de son équipe de tournage et de sa BMW iX. Voici les endroits qu’il a visités :
Réserve naturelle d’Alladale : Un lieu récompensé qui fait partie des Best of the World de National Geographic : six endroits pour redécouvrir la nature en 2021 et au-delà. Dans ce domaine privé, il est possible de réserver un hébergement, des activités et des événements. La communauté de ce domaine est très impliquée dans les activités liées au développement durable de la région, notamment une reforestation à grande échelle, la remise en état des tourbières, une éducation en plein air pour les adolescents et de nombreux projets de protection de la vie sauvage.
Parc éolien de Novar : Situé sur le domaine de Novar, ce domaine familial constitue une escapade florissante dans les Highlands, qui s’étend sur plus de 20 000 hectares et comprend des terres agricoles, des forêts, des collines, des activités de chasse, de pêche et, plus récemment, des entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables.
Domaine Wyvis : Un domaine familial unique disposant de son propre barrage hydroélectrique, permettant de chauffer entre autres la piscine sur place.
Barrage hydroélectrique de Cruachan : Construit dans les années 1950, cette centrale hydroélectrique à accumulation par pompage se trouve au cœur d’une « montagne creuse » et fournit d’importantes quantités d’énergie directement à Glasgow.
Auteure: David Barnwell; Photos: Steve McCurry, Robert C. Brady; Vidéo: BMW